Comment avez-vous choisi votre voie professionnelle ?
J’ai toujours aimé bricoler, découvrir différentes techniques manuelles.
Je savais que je voulais utiliser ce côté-là dans mon métier, alors j’ai assez naturellement choisi un bac F1 puis une formation en BEP et CAP techniques. Cela m’a amené à débuter ma carrière dans une PME, où j’étais opérateur sur des machines traditionnelles. J’ai rejoint ensuite assez vite Marrel, où j’ai démarré en tant qu’opérateur sur commande numérique. J’étais à peine formé, avec une première expérience, que mon métier évoluait déjà ! Et ça n’a pas arrêté avec les années.
Comment avez-vous évolué chez Marrel ?
Lors de ma sixième année dans l’entreprise, je suis devenu technicien d’atelier. J’ai intégré ensuite neuf ans plus tard le service Méthodes et Usinage, et je ne l’ai plus quitté. J’ai eu l’opportunité d’évoluer au fil des années, avec du suivi de produits, puis de projets, et beaucoup de transmission et de formation des opérateurs. J’étais curieux, j’avais envie de progresser et l’entreprise a su me faire confiance.
Je suis fier d’être aujourd’hui responsable du service, avec une équipe de neuf personnes à mes côtés.
Pouvez-vous nous parler de votre pôle « Méthodes/Industrialisation » ?
Je dirais que nous sommes un peu le point central de tout ce qui est technique, comme une interface entre le bureau d’étude, la production, la qualité, le service clients et les fournisseurs.
Le côté Méthodes, c’est du terrain, nous sommes en contact permanent des opérateurs. Notre objectif c’est de leur donner les moyens d’effectuer leur travail dans de bonnes conditions.
Pour la partie industrialisation, nous sommes plus chargés du paramétrage ERP, pour faire en sorte que la production soit possible : on crée les gammes de fabrication, on conçoit les outillages, on s’assure de la traçabilité des pièces…
» Les deux fonctions Méthodes et Industrialisation sont très complémentaires et très diversifiées. «
Que recommanderiez-vous à des personnes qui souhaiteraient s’orienter dans cette voie ?
Pour faire ce métier et l’apprécier, il faut vraiment être curieux de tout et polyvalent. Il faut aussi être plutôt dynamique et réactif pour être toujours disponible pour les autres services et faire en sorte que tout fonctionne. Et bien sûr être de bonne humeur, car c’est avant tout un métier relationnel, au cœur des interactions humaines.
Moi en tout cas c’est ce qui me plait, je prends plaisir à venir au boulot tous les matins, et j’adore en apprendre encore tous les jours, même après 35 ans dans la même entreprise !